Clarisse a peint les faux marbres, Arnaud, antiquaire, a trouvé les boiseries : on croirait entendre un air d'opéra sous Napoléon III.
Cet hôtel particulier Napoléon III, transformé en maison de convalescence dans les années 60, avait perdu ses lettres de noblesse. Tout change le jour béni où deux antiquaires-décorateurs passionnés passent par là. Clarisse et Arnaud de Saint-Martin, en bons créateurs d’ambiances, voient, bien au-delà des apparences, une magnifique occasion de relever un nouveau défi : restaurer une maison ancienne en respectant la mémoire du lieu.
Du grand salon, le regard est attiré par la lumineuse perspective offerte par les pièces en enfilade. Juchés sur des sellettes d’atelier, d’imposants vases Médicis en fonte ou en carton bouilli participent à la magnificence de la pièce.Tableau datant de la fin du XVIIe, attribué à François Verdier (1651-1730). Coussin en lin (Maison Caumont).
Du grand salon, le regard est attiré par la lumineuse perspective offerte par les pièces en enfilade. Juchés sur des sellettes d’atelier, d’imposants vases Médicis en fonte ou en carton bouilli participent à la magnificence de la pièce.Tableau datant de la fin du XVIIe, attribué à François Verdier (1651-1730). Coussin en lin (Maison Caumont).
Pour cela, ils se plongent dans le passé du premier propriétaire, Paul-Émile Martin Fortris, qui a fait édifier la maison en 1860. Avant d’entamer la rénovation de celle-ci, leur désir est de parcourir un à un les chapitres de son histoire. Sur la base de documents d’époque, ils répertorient chacune des pièces et son mobilier.
Très expérimentés en matière de restauration, ils prennent en charge eux-mêmes la plupart des travaux, retravaillant les volumes, les matières tout en apportant une certaine modernité.
Sous son magnifique plafond Napoléon III, dont les angles sont ornés d’attributs de musique en stuc (autrefois dissimulé par un faux plafond), le grand salon a renoué avec son passé et sa vocation initiale. Le marbre de la cheminée a servi de fil conducteur à la mise en teinte de la pièce.
Les murs peints en faux marbre « blanc veiné », soulignés d’un cartouche peint en faux marbre « gris veiné » dégagent une atmosphère claire et apaisante et créent le décor.
Par souci d’unité, les grandes fenêtres cintrées, les doubles portes de communication et les boiseries en soubassement sont peintes en gris perle.
Très expérimentés en matière de restauration, ils prennent en charge eux-mêmes la plupart des travaux, retravaillant les volumes, les matières tout en apportant une certaine modernité.
Sous son magnifique plafond Napoléon III, dont les angles sont ornés d’attributs de musique en stuc (autrefois dissimulé par un faux plafond), le grand salon a renoué avec son passé et sa vocation initiale. Le marbre de la cheminée a servi de fil conducteur à la mise en teinte de la pièce.
Les murs peints en faux marbre « blanc veiné », soulignés d’un cartouche peint en faux marbre « gris veiné » dégagent une atmosphère claire et apaisante et créent le décor.
Par souci d’unité, les grandes fenêtres cintrées, les doubles portes de communication et les boiseries en soubassement sont peintes en gris perle.
Au rez-de-chaussée, les pièces de réception, disposées en enfilade, ont retrouvé leurs beaux volumes. Au sol, le plancher en chêne en points de Hongrie, décapé et gratté à la paille de fer, contribue à unifier l’espace. Dans la salle à manger, les boiseries en chêne de style Louis XV d’origine ont retrouvé un bel aspect velouté après un gommage tout en douceur. Aujourd’hui, elles forment un écrin authentique apprécié lors des grands dîners aux chandelles entre amis. Sans jamais rompre l’harmonie, des associations d’objets anciens, de meubles chinés et de matériaux anciens ou de récupération multiplient les contrastes : la table au piétement en poutres métalliques style Eiffel et son plateau en chêne brut assorti aux boiseries apporte une touche de modernité. Les sellettes de sculpteur présentant des vases Médicis en fonte ou en carton bouilli renforcent le côté atelier.
Le fauteuil de style Louis XV a été retapissé par Clarisse d’une toile en gros lin. Un contraste séduisant. Assiettes en faïence fin XIXe à décor de gibier d’eau.
Du sol au plafond, la cuisine aux airs de brocante se démarque par son style rétro habilement mis en scène. Le vieux plafond de briques sur champ posées sur des poutres en métal en impose par son charme «brut de décoffrage». Et pour cause : il a été mis au jour une fois le faux plafond déposé. En association avec le rouge brique du plafond, une peinture à la chaux ferrée, ton gris clair, habille les murs. L’ensemble des boiseries – fenêtres, placards de rangement – , mais également plinthes et tuyaux de chauffage sont peints en bleu ardoise afin de mieux s’intégrer dans le décor, en écho au grand tableau noir peint qui permet de laisser des messages.Peintes en bleu ardoise, les façades de placard fin XIXe (L’Indiscret) créent un vaisselier d’angle original sur un sol à damiers noir et blanc. Au fond, porte des années 1930 en provenance des toilettes d’un casino de la Côte normande.
Un air délicieusement désinvolte flotte dans la cuisine. Il fait bon converser autour de la table d’atelier en hêtre brut entourée de chaises bistrot des années 50. Au mur, une enseigne « Beurre et oeufs » en faïence émaillée des années 1900 en provenance d’une crémerie parisienne. Sur le mur, tableau réalisé à l’aide d’une peinture ardoise puis encadré.Le sol est revêtu d’un damier noir et blanc. Une fois sablés, de vieux radiateurs en fonte fleurie de récupération, accentuent l’esprit industriel des lieux.
Sur le plateau de la table peint et patiné en vert tendre, une terrine en faïence rend hommage aux bons produits de la campagne.
Jamais à court d’idées, Arnaud a puisé dans le stock de sa boutique « l’Indiscret» tous les matériaux anciens qui donnent son âme à la maison. À l'étage, le couloir qui distribue les chambres se reflète dans le miroir octogonal fin XIXe en stuc et dorure.
Lumineuse à souhait, la chambre parentale donne sur le jardin. De lourds rideaux en velours gaufré à motif de fleurs en relief, coordonnés au ciel de lit, habillent avec grâce la belle hauteur sous plafond. Au mur, un vieux cadre patiné accueille une toile de Tanguy Kan, artiste peintre.
texte : Patricia Prioton - Photos : Christophe Madamour - Vu à Maison deco |
La douche à l’italienne est tapissée de vieux carreaux ciment. Son entrée est couronnée d’un décor au pochoir aux monogrammes de la famille de Paul-Emile Martin Fortris, clin d’oeil au passé du lieu. Paire de portes époque XVIIIe, montées en placard.
>>>> Pour en savoir plus, vous pouvez retrouver Clarisse et Arnaud de Saint Martin, leurs maisons et leur boutique sur leur SITE : REFLETS DU PERCHE.
Merci de votre visite. Décorativement votre !
§ A bientôt §
J'attendais ton nouveau post avec impatience ! Une déco qui fait rêver, tout est choisi avec bon goût et en harmonie avec la structure des pièces.
RépondreSupprimerC'est effectivement l’harmonie parfaite dont on rêve tous dans notre " Home sweet Home " ... As tu remarqué "discrèt"ement qu'il y a du "lin" partout ! ;) Merci de ta visite et à bientôt. Pascaline
SupprimerS U B L I M E !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerOooh ! que ouiiii !!! Evelyne à bientôt !
SupprimerAlors là, c'est le comble du luxe ! On a envie de pénètrer dans ces lieux , s'imprègner de l'ambiance et...ne plus en repartir !!!
RépondreSupprimerBonjour Chère Christelle... Comme on te comprend !! Pourquoi n’emmènerais tu pas ton cher et tendre faire une petite virée dans le perche pour un week-end en amoureux ?! Merci de ta visite. A bientôt. Pascaline
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